L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes vient de publier son étude annuelle sur l’écart salarial. La relance économique post-Covid aurait profité à l'égalité des genres, selon les résultats.
L'écart salarial - corrigé pour la durée de travail - s'élève désormais à 7 % (pour 2022) contre 8 % l'année passée (pour 2021).
L'égalité salariale est d'autant plus d'application dans le secteur public que dans le secteur privé.
Dans le secteur public, en 2022, on totalise 535 549 ETP (Equivalent Temps Plein) féminins contre 411 666 ETP masculins. Le salaire annuel brut moyen des femmes s'élève à 46 983, 52 € contre 49 020, 66 € pour les hommes, soit un écart salarial de 4,2 %. Dans le secteur prvié, l'écart salarial grimpe à 10,2 %.
La même année, on recense 665 530 postes de travail féminins pour 459 181 postes masculins. Le salaire annuel brut moyen atteint les 37 807,42 € pour les femmes et 43 948,08 € pour les hommes, soit un écart salarial de 14 %. Dans le secteur privé l'écart salarial s'élève à 24,7%.
On le voit, le travail à temps partiel est l’un des principaux facteurs d’écart salarial, et la majorité des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes. Elles comptent donc en moyenne moins d'heures de travail rémunérées que les hommes.
Sans correction pour la durée de travail, l’écart salarial en 2022 est de 19,9% (contre 21,0% l’année précédente). Cette évolution encourageante est multifactorielle : il est difficile de déterminer une explication unique à celle-ci.
Pour plus d'information, n'hésitez pas à consulter l'étude complète via ce lien.