C'est une première : la Belgique compte plus d’un demi-million de malades de longue durée.
Comment les faire reprendre le travail et quelle position les autres travailleurs adoptent-ils vis-à-vis de leurs collègues en maladie de longue durée ?
Pour fournir des éléments de réponse à ces questions, Acerta a mené une enquête auprès de 500 employeurs et 2700 travailleurs en collaboration avec le bureau d’études Indiville.
Ces chiffres sont d'application pour l'année écoulée.
Les résultats
Il ressort de cette enquête qu'un nombre croissant d’employeurs constatent que la réinsertion des malades de longue durée n’est plus qu’une lointaine réalité. Plus de six entreprises sur dix (62 %) ont réinséré des malades de longue durée au cours de l’année écoulée. La moitié d’entre eux ont conservé la même fonction, en reprenant progressivement le travail. Et 18 % des organisations ont prévu un autre poste plus adapté à ce que le travailleur en convalescence était (déjà) capable d’assumer. Le tiers restant a combiné ces deux alternatives de réinsertion.
En outre, ce sont 39,2 % des travailleurs qui ont déjà été confrontés à une période de maladie de longue durée durant leur carrière. Pour un tiers (30,6 %) d’entre eux, il s’agissait de moins de trois mois. La moitié d’entre eux ont été malades entre trois mois et un an et 18,4 % l’ont été pendant plus d’un an. La majorité (60,1 %) a ensuite repris le travail à la même fonction dans la même organisation. Les autres travailleurs ont changé de fonction et/ou d’employeur après leur période de maladie de longue durée.
Les travailleurs qui ont été en maladie de longue durée ont surtout bénéficié du soutien de leur famille et de leurs amis : 48,8 % ont déclaré que leur filet de sécurité personnel les avait aidés à reprendre le travail. Mais le soutien d’une partie indépendante sollicitée par le travailleur même (23,9 %) et le soutien de l’employeur (21,7 %) enregistrent aussi des taux élevés. Par ailleurs, la moitié (53,2 %) des travailleurs en maladie de longue durée déclarent préférer rester en contact avec leur employeur dès le début de leur maladie.
Pour les employeurs, la mise en place d’une politique en matière de bien-être et de réinsertion devient de plus en plus souvent une forme d’image de marque. Les travailleurs, y compris ceux qui ne sont pas malades, accordent une importance croissante à la politique relative au retour des malades de longue durée.
Pour plus d'informations sur cette étude, rendez-vous sur le site web d'Acerta.